Choisir un drone pour des prises de vue professionnelles
Pour effectuer des prises de vues professionnelles, il ne suffit pas de bien choisir son drone. La très haute qualité des images ainsi que la nécessité de post-production requièrent un matériel très performant.
Il est probable que les missions soient opérées en catégorie Spécifique et et scénarios nationaux. Car elles sont le plus souvent en zone peuplée, parfois en zones interdites : ce sont des situations où l’usage en catégorie Ouverte n’est pas permis.
Des caractéristiques adaptées à la prise de vue aérienne
Les drones spécialisés dans les prises de vues aériennes à finalité professionnelle sont, sauf rares exceptions, équipés de caméras haut de gamme. 4K, parfois 6K voire 8K, avec une stabilisation mécanique, elles reposent sur des composants électroniques issus de l’industrie du photonumérique et des optiques héritées des grands constructeurs spécialisés dans l’image. Ainsi DJI s’est offert le suédois Hasselblad, et Yuneec a noué un partenariat avec l’allemand Leica.
Caméras amovibles, fixes et objectifs interchangeables
En s’accaparant la majeure partie du marché des drones, DJI a imposé ses propres systèmes photo et vidéo. Les caméras amovibles montées sur des drones sont désormais rares et destinées à des usages très spécifiques. Ce sont par exemple des caméras cinéma installées à bord de drones gros porteurs.
La plupart des drones sont équipés d’une caméra montée en d’usine, non amovible. L’avantage ? Elles sont bien intégrées au système, se pilotent facilement depuis les réglages du drone. L’inconvénient ? Elles montrent leurs limites, ne permettent pas de tout faire, et ne peuvent pas être remplacées par des modèles plus récents ou plus
Les drones avec objectifs interchangeables sont des compromis entre ceux avec caméra amovible et ceux avec caméra fixe. Ils sont pour la plupart basés sur des caméras micro 4/3.
Les radiocommandes
Pour certaines missions de prises de vues aériennes, il est indispensable que le cadrage des images soit parfait. Cela implique deux personnes aux commandes du drone. L’une s’occupe du pilotage de l’appareil, l’autre est chargée du cadrage. Chacun dispose de sa propre radiocommande et de son écran de retour vidéo - qui n’affiche pas les mêmes images.
Homologation ?
Pour pratiquer en catégorie Spécifique et scénarios nationaux S-1 ou S-3 de moins de 2 kilos, il n’y a pas d’homologation de drones requise. Ils doivent tout de même être en mesure d’indiquer l’altitude de vol basée sur un capteur barométrique, de programmer une hauteur de vol à ne pas dépasser, de couper les moteurs en vol et de déclencher une procédure de fail-safe en cas de perte de liaison radio.
Avec un drone de plus de 2 kilos en S-3 ou quel que soit le poids en S-2, il faut un drone homologué. « Homologué signifie qu’il faut disposer d’une attestation de conception, de la part du constructeur ou qu’il faut s’employer à obtenir.
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