Drone de course : le guide pour les débutants

Les vols en FPV (First Person View) ? C’est une pratique qui séduit de plus en plus de pilotes de drones !

Grâce à une caméra embarquée et des lunettes FPV ou un casque, le pilote peut profiter en temps réel et en totale immersion de l’image filmée à bord. Pour quoi faire ? Pour piloter comme si on se trouvait assis dans le drone.

On ressent des sensations étonnantes dès les premiers vols, le FPV est une pratique qui permet de belles décharges d’adrénaline ! Évidemment, pour se lancer dans des plongeons à plus de 100 km/h, des loopings et autres figures acrobatiques, il faut un peu de pratique.

Comment bien débuter ? Quel matériel est-il nécessaire d’avoir pour pratiquer le FPV racing ? Comment bien choisir son drone radiocommandé ? On vous dit tout !

Quel drone de course pour un débutant ?

Choisir le type de retour vidéo

La caméra et l’émetteur vidéo sont les éléments centraux d’un drone de type FPV, puisque l’équipement destiné à assurer le retour vidéo est indispensable pour piloter. Les composants analogiques sont les moins chers, les plus légers avec la meilleure portée, mais la qualité de l’image est médiocre.

Les systèmes numériques plus récents proposent une image magnifique, mais ils sont plus lourds et consomment plus. Le O3 Air Unit de DJI requiert un racer suffisamment puissant pour le porter. Les systèmes Walksnail et HDZero peuvent être installés sur des racers plus légers.

Choisir une frame (structure)

C’est l’ossature du racer, souvent en carbone. Elle influence la résistance de l’appareil aux chocs, par exemple avec des bras moteurs plus ou moins épais. Sa conception permet - ou pas - des réparations rapides : les frames unibody (d’un bloc unique) doivent être entièrement changées si un bras est cassé.

Choisir le contrôleur de vol et l’ESC

Le contrôleur de vol est le cœur d’un racer ! Il contient les capteurs comme un accéléromètre, un gyroscope. Les résultats des capteurs sont pris en compte par un processeur qui s’occupe de contrôler les moteurs.

Les ordres du processeur sont diffusés à l’ESC, un variateur qui pilote la vitesse de rotation des moteurs. Il existe de nombreux modèles de contrôleurs de vol, souvent associés à un unique ESC qui pilote les quatre moteurs (appelé ESC 4 en 1).

Choisir sa radiocommande

La radiocommande est liée au choix du protocole radio que l’on souhaite utiliser sur le racer. Les protocoles Futaba, FrSky ou DSM sont les plus anciens. Ils sont aussi en nette perte de vitesse face à des concurrents comme Crossfire de Team BlackSheep ou ExpressLRS, voire DJI avec ses systèmes numériques.

Il existe plusieurs formes de radiocommandes, à l’ancienne en bloc volumineux, façon manette de jeux vidéo, ou en versions compactes. Les radiocommandes récentes disposent d’un protocole intégré, et peuvent accueillir des modules externes pour ajouter d’autres protocoles.

S’entraîner sur un simulateur

Avant de vous lancer directement aux commandes d’un racer, il est recommandé de passer un peu de temps sur un simulateur de FPV. Il existe des logiciels gratuits, mais la plupart des simulateurs efficaces sont payants - leur prix est léger puisqu'ils permettent de s'entraîner et d’éviter les inévitables crashs du débutant.

Ce sont des outils parfaits pour maîtriser les vols en mode Acro, c’est-à-dire sans stabilisation pour profiter d’une liberté de mouvements maximale.

Collecter le maximum de conseils et d’informations

L’étape à ne surtout pas manquer consiste à vous renseigner au maximum sur le FPV auprès des passionnés. Blogs, forums, vidéos YouTube : il existe une véritable communauté qui pourra répondre à toutes vos questions et vous donner de précieux conseils.

Choisir son drone

Ce n’est qu’après toutes ces étapes que vous pourrez choisir votre drone de course. Il existe de très bons modèles pré-montés (RTF), prêts à décoller. Nombreux sont les pilotes FPV qui vous conseilleront de construire vous-même votre racer en choisissant les meilleurs composants.

Ils n’ont pas tort : assembler son racer permet de vous familiariser encore plus avec votre drone pour, par exemple, repérer un dysfonctionnement plus rapidement.

Pour approfondir le sujet :