Quand le drone s’initie au septième art

Cela fait une dizaine d’années que le drone a été adopté par un grand nombre de secteurs ; agriculture, armée, ingénierie, surveillance, mais aussi cinéma. Eh oui, le grand écran a apprivoisé cet objet volant bien identifiable entre tous.

Le succès croissant du drone n’est pas seulement lié à son côté gadget, non, son champ de compétences est vaste. Muni d’une caméra, le mini drone a le pouvoir de capter des images en vue aérienne. C’est pourquoi le cinéma n’a pas hésité longtemps avant de saisir l’opportunité de filmer différemment ses scènes. Et autant dire que la plus-value est grande ! Voyons de plus près à quoi sert réellement le drone au cinéma.

À quoi sert un drone au cinéma ? — Crédit photo : Fred Botton

Quelles sont les particularités du drone au cinéma ?

Pour les besoins du 7e art, l’utilisation du drone offre de nombreux atouts. Le premier d’entre eux est sans conteste la chance de pouvoir oser des mouvements de caméra (4K ou plus) particuliers avec une prise de vue aérienne. Les caméras à bord peuvent être des modèles haut de gamme, d’ordinaire utilisées au sol. Elles sont placées sur des nacelles stabilisées qui produisent de belles images fluides et sans secousse. Elles offrent tous les outils pour la post-production, notamment l’étalonnage..

L’autre avantage du drone demeure dans son aspect économique. Car si le coût de l’objet volant peut vite grimper, il permet de réduire grandement le budget de production. À titre d’exemple, son coût d'utilisation est dix fois inférieur à celui d’un hélicoptère. D’un point de vue sécuritaire, un incident avec un drone reste bien moins alarmant qu’avec un hélicoptère. Certains modèles plus petits et carénés peuvent s’approcher des acteurs pour des scènes immersives et plus impressionnantes. Le drone a réussi son entrée dans les salles obscures, et ce n’est que le début !

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