Le drone DIY : les clés d’une fabrication réussie
Quoi de mieux que de construire son drone soi-même ? Au-delà de la gratification personnelle, la fabrication DIY (Do It Yourself) permet de disposer d’un drone sur mesure en parfait accord avec notre utilisation personnelle.
Les fabricants de drones ont bien identifié ce marché de passionnés et proposent des drones en kits prêts à monter ou bien en pièces détachées destinées à créer un appareil de A à Z.
Cette fabrication maison est destinée aux pilotes de drones expérimentés. Les novices auront plutôt intérêt à faire leurs premières armes sur des drones déjà montés. En effet l’assemblage requiert une bonne connaissance du fonctionnement global d’un drone, des contraintes et des choix possibles
Les éléments d’un drone
La structure, ou châssis, héberge les composants. Le plus souvent en carbone, le châssis est souvent appelé la « frame ».
Le système de propulsion, ce sont les éléments qui permettent au drone de voler. Il y a :
- Les moteurs sont à choisir en fonction de la taille et du poids du châssis, du type d’alimentation, ainsi que du poids des autres composants les plus lourds comme la batterie ou une caméra HD.
- Les hélices, en lien avec les caractéristiques des moteurs et la taille de la frame.
- Les contrôleurs de vitesse électroniques (ESC) pilotent les moteurs, notamment leur vitesse et leur sens de rotation.
- La batterie alimente les différents composants électriques et électroniques du drone.
- Le contrôleur de vol est un circuit intégré animé par un logiciel qui maintient l’appareil à l’équilibre, pilote les ESC, reçoit les commandes du pilote et agit sur les moteurs, gère la partie vidéo, etc. C’est le chef d’orchestre du drone !
La radiocommande permet au pilote de communiquer ses ordres de vol au drone.
L’émetteur vidéo et sa caméra, optionnels, permettent de piloter le drone en immersion (FPV).
Assemblage, soudures puis réglages
Monter un drone de A à Z consiste à assembler sa structure, puis à y placer les différents composants. La liaison entre les moteurs, les ESC, le contrôleur de vol, l’émetteur vidéo, le récepteur radio, et les éventuels autres composants reposent sur des soudures. Elles sont parfois très petites : cela requiert patience et minutie. Il est recommandé d’investir dans un outillage de qualité : fer à souder, étain, pinces, loupe, éclairage.
Une fois le drone assemblé et branché, il faut effectuer les réglages de son contrôleur de vol. Les méthodes diffèrent selon les modèles de contrôleurs, mais il existe de très nombreux tutoriaux sur ce sujet.
Monter son drone de A à Z est parfois fastidieux, mais très gratifiant quand on parvient à un résultat opérationnel. C’est aussi une excellente formation pour réussir des réparations auxquelles on sera forcément confronté à la suite d’un crash !
Bon à savoir : utilisez un « smoke stopper » ! C’est un petit outil électronique qui se place entre le drone et la batterie. Si au branchement de la batterie le smoke stopper détecte un court-circuit, il coupe l’alimentation. Cela permet d’éviter de brûler un composant, ce qui l’endommage définitivement.
Pour approfondir le sujet :